Le bouchain a été renforcé par un tissu de verre, afin de prévenir toute fissuration et infiltration d’eau dans cette zone exposée. L’empreinte et les trous pour les boulons du lest sont réalisés. Le tableau a été doublé d’un second contreplaqué de 9mm qui vient recouvrir tous les éléments longitudinaux (quille, serres, lisses) qui étaient débouchants. Les chants de ce second tableau sont protégés par un encadrement en sappeli.
Puis étape d’enduit (vert) et ponçage à la tarlatane pour reprendre les défauts de surface, notamment au niveau des bordés de fond contrecollés, où les zones de vissage ont pu créer de légers points durs. Et imprégnation à l’epoxy de la totalité de la coque (donnant l’aspect vernis).
Puis application de l’apprêt de lissage (blanc) sur la totalité de la coque et à nouveau ponçage à la tarlatane.
Reste encore l’application de l’apprêt de finition (gris), qui finalise l’état de surface et assure l’étanchéité et une bonne accroche de la laque finale, qui elle, sera appliquée à la fin de la construction.
Bravo beau boulot, cependant je pense que c’est une erreur d’avoir mis un tissu sur les bouchains…
P. Perrin
Little Ramona Fra 79
Bonjour Philippe, merci pour les encouragements. La question des tissus de verre est bien sûr délicate puisqu’il n’y en avait pas à l’origine. En fait, mettre un jonc en sappeli au bouchain à la place du tissu de verre n’aurait pas été plus long ni plus onéreux. C’est la solution que nous avons retenue sur la doublante du tableau. C’est plus la question de l’étanchéité et de la durabilité qui nous a fait pencher vers le tissu de verre. Les imprégnations et enduits epoxy sont très efficaces pour protéger le bois dans la durée s’il n’y a pas de micro fissures qui apparaissent. C’est bien le rôle du tissu de verre de prévenir ces micro-fissures. A noter que le tissu n’a pas ici de rôle structurel, c’est la serre de bouchain qui s’en charge. A noter également que les « renforts stratifiés en fibre de verre » sont autorisés par la jauge (règle 3.1.2).